Nettoyage de printemps

A Roquetoire, l’ opération Nettoyage de Printemps s’est déroulée dans de bonnes conditions météo, de 9h à 11h ce samedi 23 mars .

Elle a commencé par l’accueil des 45 participants ( plus nombreux que l’an dernier) dont quelques ados et également quelques enfants venus avec leurs parents.
On a ensuite procédé à la distribution des équipements, des sacs, et rappelé les consignes de sécurité.
Enfin, les groupes ont été répartis sur les 11 circuits prévus pour couvrir plus de 20 kilomètres de routes et chemins.
L’âne Martin était fidèle à ce rendez-vous annuel.
 
Le volume de la collecte  représente 3 mètres cubes de déchets, dont un demi mètre cube de verre.
Au retour des différents groupes, un moment de convivialité a été proposé avec le rafraîchissement offert par la municipalité que nous remercions.
 
 

Cérémonie des vœux

  Je remercie Jacques, les adjoints et les conseillers municipaux pour leurs vœux.

 

A mon tour,  je vous souhaite à tous une excellente année 2019.


Je remercie les adjoints, les conseillers municipaux, les membres du CCAS et du Comité des Fêtes, le personnel communal et les nombreux bénévoles pour leur implication au service de l’intérêt général.

 

Je remercie Mme FROIGNE pour la réalisation du diaporama.

 

Comme le veut le protocole, je tiens à saluer spécialement

 

Monsieur Benoît Potterie, notre député, qui va arriver,

Madame Françoise Henneron, conseillère régionale,

Monsieur Jean-Claude Dissaux et Madame Florence Wozny, conseillers départementaux, qui représentent aussi la ville d’Aire-sur-la-Lys, Madame Maïté Massart, conseillère départementale du canton de Fruges.

Mesdames les maires des communes d’ Ecques et Rebecques,

Messieurs les maires des communes voisines :

Heuringhem,

Quiestède,

Racquinghem,

Wardrecques,

Wittes,

Que j’ai vus. Je prie ceux que je n’aurais pas vus de m’excuser …

 

Monsieur l’Abbé Denis, le prêtre de la paroisse Saint-Amour,

 

Monsieur Hervé FAUCON, président du syndicat de la Melde,

Le représentant de la gendarmerie,

Le représentant des pompiers,

Madame Le Roux, notre directrice d’école, et ses collègues,

 

Les présidents d’associations, les commerçants et artisans.

 

Je dois excuser M. Jean-Claude Leroy, président du Conseil Départemental, M. François Decoster, président de la CAPSO et plusieurs maires de communes voisines retenus par des engagements antérieurs, Annick Docquin, qui ne s’est pas senti le courage de nous accompagner, Marie-Françoise Wawrzyniak, notre adjointe aux affaires scolaires.

 

Je voudrais saluer également chacun d’entre vous en vos qualités respectives, en particulier les enseignants et les parents d’élèves.

 

 

I – 2018, une année difficile.

 

Jacques vient de vous le dire : 2018  a été une année difficile. Sur de nombreux plans. National, j’y reviendrai tout à l’heure. Mais aussi au niveau local ça a été difficile.

 

Le diaporama qui vient de vous être présenté donne l’impression que tout va bien ….

Je ne résiste pas à l’envie de revenir sur certains points qui me tiennent à cœur.

Je vous rappelle également ce qu’on a commémoré en 2018 :

         Le centième anniversaire de la fin de la guerre 1914-1918 ;

         Les 60 ans de l’arrivée au pouvoir du général de Gaulle en 1958 ;

         Les 50 ans de mai 1968 ;

         Les 20 ans de la coupe du monde de football gagnée par les français.  Fêtée de la meilleure des manières qui soit.

            Mme FROIGNE, qui réalise quand même le diaporama, je l’en remercie encore, a été en congé de maternité de juin 2018 à janvier 2019 (elle vient de reprendre). Elle nous revient, maman d’un petit Hugo à qui nous souhaitons tout le bonheur du monde. J’en profite aussi pour remercier Christophe Marquant, secrétaire de mairie de Wardrecques, qui nous a dépannés une demi-journée par semaine au cours du 2ème semestre 2018.

Madame TRUPIN nous a surpris en observant une pause pour raison de santé. Elle travaille désormais à 80 pour cent. Madame Cathy MOUTON l’a suppléée, nous faisant profiter de sa jeune expérience à l’agence postale.

Heureusement, Christelle a tenu bon. Fidèle au poste. Merci pour tout.

Côté personnel technique, nous connaissons aussi des soucis dans la durée. Gilles SAVARY et Karine FONTAINE, par leur longue absence, nous obligent à des révisions déchirantes. Bernard LASSET, absent suite à une opération, devrait reprendre bientôt.

Emilie CORDIEZ nous a fait des frayeurs mais finalement son arrêt fut de courte durée.

Et puisque j’en suis à citer les absences, deux mots aussi pour ceux qui ont été fidèles au poste sans coup férir.

         Christelle, j’en ai parlé ;

         Côté personnel technique, Clément et Mathieu, bien secondés par Bernadette, dont nous transformons le contrat aidé en CDD.

         A l’école, outre Emilie, un petit bonjour à Christine LEROY, fidèle au poste, aux PEC Julie Delacuisine et Justine Falempin, à Annie Hannotel et Annabelle Becquet, CDD avec Christine Bultel, qui ont été longtemps aidées par Ghislaine Lozinguez. Nous avons aussi une stagiaire : Lucie Depriester, qui nous rend bien des services.

Auparavant, nous usions et abusions du système des contrats aidés car la charge finale était relativement peu importante. Subventions pouvant aller jusqu’à 70 pour cent, voire plus dans certains cas, et exonération de charges. Désormais, c’est le PEC (subvention plafonnée à 50 % + charges). En outre, nous devons financer une formation et nous ne recrutons pas les gens que nous voulons. Ceci explique cela : nous avons donc très peu de PEC.

 

Nous avons donc dû diminuer nos dépenses puisque nos recettes diminuaient.

Le congé de longue maladie de notre conducteur de bus nous a obligés à revoir la dimension de notre bus. Le bus actuel compte 9 places et peut être conduit sans permis de transports en commun. Il nous coûte donc moins cher en location, en consommation, en frais de personnel, en assurance. En outre, la CAPSO finance désormais à 50 % notre budget transport.

Puisqu’il fallait faire des économies, Gilles n’a pas non plus été remplacé.

Si nous voulons continuer à autofinancer une grosse partie de nos dépenses d’investissement, nous n’aurons pas d’autres solutions, sauf à augmenter les impôts.

Côté finances, nous avons connu une mauvaise surprise. L’application littérale de la loi NOTRE (Nouvelle Organisation Territoriale de la République – loi du 7 août 2015) a surtout entraîné la disparition de la DSR (Dotation de Solidarité Rurale) et une forte diminution de la DNP (Dotation Nationale de Péréquation). Soit une baisse totale de 63.000 euros.

Comme d’autre part, l’Etat ne nous a pas aidés à travers la DETR ou la DSIL, nous avons dû nous débrouiller pour financer l’étanchéisation des toits-terrasses de l’école. Heureusement, le Département et la CAPSO nous aident. Et nous avons bon espoir de gagner le procès qui nous oppose à l’artisan et  à l’architecte qui a conduit les travaux. Mais les parents ne comprendraient pas que nous attendions la fin du procès pour mettre l’immeuble hors d’eau.

Pour les élus, ça a été difficile aussi.

Les problèmes se complexifient.

D’après les textes, Roquetoire n’a qu’un seul délégué à la CAPSO. Ce qui entraîne une multiplication des réunions pour votre serviteur et le sentiment d’être sur la brèche 7 jours sur 7. On peut d’ailleurs se poser la question : est-il normal qu’une commune de 2.000 habitants n’ait qu’un représentant alors qu’une commune de 10.000 habitants en compte 8 ?

Les adjoints, chacun dans leur domaine de compétence, sont de fait très sollicités.

De sorte que les conseillers municipaux ont parfois l’impression d’être oubliés. Pour corriger cette impression, une réunion d’adjoints sera planifiée tous les 15 jours, avec à chaque fois un conseiller municipal différent. L’habitude en avait été perdue par nécessité. Il est vrai qu’on avait prévu une réunion d’adjoints par semaine. Là, je viens de planifier 24 réunions d’adjoints pour l’année 2019.

Enfin, l’événement majeur de 2018 a été le décès d’André Docquin, malade depuis quelques mois. Son expérience l’avait rendu indispensable. Grégory Houte a pris le relais, bénéficiant de toute ma confiance dans un contexte difficile marqué par la diminution des moyens humains et financiers.  

 

II – Des investissements quand même.

Malgré les difficultés, la commune a fonctionné normalement et a quand même mené à  bien certains investissements.

 

Patricia Lebriez : adjointe aux fêtes et présidente du comité des fêtes.  

Comme partout, nous nous appuyons sur le comité des fêtes pour organiser les nombreuses manifestations de l’année : brocante et salon du terroir, marché de Noël, fêtes patriotiques (8 mai, 11 novembre, 14 juillet mais aussi commémoration de la fin de la guerre d’Algérie et de la guerre d’Indochine), les ducasses (oui, nous avons deux ducasses à Roquetoire), les voisinades, le concours des maisons fleuries, etc …

J’en profite pour saluer les nombreux bénévoles du comité des fêtes qui nous aident toute l’année. Et leur aide va jusqu’à distribuer les informations communales ou associatives à toute la population. Donc ça ne coûte rien à la commune. Ça va sans dire, ça va mieux en le disant …

Décor de Noël, sous la conduite du comité des fêtes. Merci à Hélène et à toute l’équipe du comité des fêtes : le décor est magnifique.

Le  Jeu des 1.000 euros s’est tenu à Roquetoire le 18 décembre après des années d’une longue attente. Merci France Inter. L’enregistrement sera diffusé sur France-Inter demain et après-demain à 12 H 45. 103,7.

Les voisinades restent un succès qui se confirme d’année en année.

Parlons-en. Jusqu’à 2018, il y avait le rallye. Certains se sont imaginé que j’allais accepter n’importe quel parcours sous prétexte que le comité des fêtes tenait une buvette au Rupreau. Et ils se sont laissés aller à me proposer un nouveau parcours qui empruntait une partie des chemins de remembrement, qui passait devant de nombreuses maisons et se terminait près de l’école, dans une voie habituellement limitée à 30 à l’heure. Et bien, c’est non. D’abord, les chemins de remembrement sont des chemins privés, goudronnés à la charge des exploitants. Ensuite, je donne la priorité à la sécurité routière. Je ne laisserai pas des bolides emprunter notre voirie, obligeant les riverains, nombreux sur le parcours, à se terrer chez eux, à retenir enfants et animaux, non seulement pendant la compétition mais également pendant les reconnaissances pour certains ;

Sur les réseaux sociaux, on s’est beaucoup acharné sur moi. Mais peu importe : moi, j’ai en charge la sécurité des gens et je ferai tout ce qui est en mon pouvoir pour obtenir le respect des limitations de vitesse sur le territoire.

Le pouvoir de police appartient au maire. J’ai néanmoins consulté le bureau de l’AFR et le conseil municipal. Et les gens que j’ai consultés ont apprécié que je demande leur avis.

Les autres circuits qu’on m’a ensuite proposés passaient devant trop de maisons à mes yeux et comportaient donc un danger. J’ai pris ma décision en mon âme et conscience.

 

Hélène : adjointe à la vie associative et gestion de la salle des fêtes et du centre aéré.

La vie associative, c’est comme la vie. La même année, on voit la naissance d’un club de course à pied et la fin d’un club de javelot sur cible.

La vie associative, je ne pense pas que nous ayons à rougir de ce que nous faisons pour la faciliter : soutien financier (subventions), soutien logistique, mise à disposition de locaux, mise à disposition de la salle des fêtes pour certaines manifestations, organisation du forum des associations.

La salle des fêtes : les nouvelles règles de tri nous ont amenés à solliciter les locataires de la salle pour participer au tri. Des sacs transparents sont mis à disposition. Les associations sont également sollicitées. Mais il n’est pas évident de modifier les habitudes … Alors, encore un effort, SVP !

La Roquestorienne, nouvelle association, vient compléter la longue liste des associations de Roquetoire. Elle se distingue par l’organisation de courses à pied le jour de la ducasse d’octobre.

Je ne vous parle pas des autres associations : notre club de foot (l’ESR), l’Association Familiale, Roq’Attitudes, l’Harmonie, le karaté, l’ECR (les cyclos), l’Amicale du Don du Sang, Escapades, l’Association des Amis de Lourdes, l’association Saint-Michel, l’association de parents d’élèves, le Club des Aînés, la section du club de badminton d’Aire-sur-la-Lys, le club de tir à l’arc, les Isolés réunis, les Anciens Combattants, les Francs-Tireurs, le Comité d’Histoire.

Toutes ces associations sont subventionnées par la commune. D’autres ne sont pas subventionnées jusqu’à présent : le Comité des Fêtes et les autres associations qui gravitent autour d’un sport mécanique.


Marie-Françoise Wawrzyniak : l’école et la bibliothèque.

L’école, c’est notre priorité.

Nous l’avons toujours dit et nous en apportons la preuve quotidiennement.

232 élèves, c’est pas rien.

En mettant à la disposition des enseignants et des enfants des locaux aussi opérationnels que possible, en organisant des services périscolaires aussi efficaces que possible (cantine, garderie, ramassage scolaire), en mettant à disposition du personnel : les atsem (agent territorial spécialisé des écoles maternelles), en entretenant les locaux, en sécurisant les abords, en aménageant un citystade à proximité, en aménageant une aire de stationnement près de l’école, en prenant en charge le chauffage, l’électricité et l’eau, en remboursant les emprunts souscrits pour la construction de l’école.

Nous comptons  parfois plus de 100 rationnaires le midi à la cantine. Ce qui nous oblige à organiser 3 services. Il faut donc du personnel pour le service et la surveillance de la cour.

La commune continue de proposer le fruit à la récré chaque jeudi après-midi. L’engagement bénévole de deux mamans permet le maintien du service.

J’en profite pour saluer le travail remarquable de l’APE fortement impliquée dans la vie de l’école (accompagnement à la piscine, pour les sorties, lors des fêtes ou du fruit à la récré). L’APE est donc très présente dans la vie de l’école, et nous apporte aussi un soutien financier non négligeable. S’il y a encore une fête de l’école à Roquetoire, c’est grâce à l’APE. Merci Hélène. Merci Catherine.

A noter également l’engagement bénévole de deux personnes de Roquetoire qui proposent une animation yoga chaque mardi midi pour les enfants de CP et de CE1.

Le périscolaire devient très important. Nous avons déjà mis en place le centre aéré, qui auparavant était assuré par une association. Nous étudions la possibilité d’ouvrir une maison d’assistantes maternelles qui nous permettrait d’accueillir les enfants de moins de trois ans.

J’en profite pour saluer Mme LE ROUX, notre nouvelle directrice, qui a remplacé Mme FARDOUX, partie en retraite, et Mme BULTEL, qui nous vient de Quiestède et qui remplace Mme VOLPOET.

J’en profite également pour saluer nos stagiaires : Madame GODIN et Monsieur BUISINE.

Notre école compte toujours 9 classes dont 4 accueillent des niveaux doubles. 232 élèves (contre 234 en 2017) : 152 en élémentaire, 80 en maternelle. Nous avons donc une relative stabilité des effectifs, malgré le non-accueil des enfants de moins de 3 ans et surtout grâce à des éléments extérieurs attirés par la bonne image de l’école et par les services périscolaires proposés.

Dès la rentrée, les enseignants ont été formés à l’utilisation de la valise mobile contenant 15 tablettes. On appelle ça la classe mobile. Par ailleurs, un tableau interactif sera installé ces jours-ci. Il restera 2 classes en élémentaire à équiper.

L’étanchéité des toits-terrasses, ça a été le principal investissement de l’année. Nous venons d’encaisser la subvention du département.

Egalement parmi les investissements 2018 la sécurisation du groupe scolaire avec l’alarme PPMS, pour laquelle nous attendons une subvention de l’Etat.

Tout près de l’école se trouvait la ferme May. Voyez ce que nous en avons fait : un immense parking qui décongestionne la rue de Mametz aux heures de rentrée et de sortie + un hangar qui héberge du matériel communal et sert de local pour nos coulonneux, un citystade, terrain de sports pour notre école et notre centre aéré, et un terrain susceptible d’accueillir une résidence intergénérationnelle. L’acquisition de la ferme May est financée par la vente de terrains à bâtir. Le dernier acte doit être signé à la fin du mois. Le Conseil Municipal a déjà statué à ce sujet.

A proximité, nous avions mis des emplacements réservés sur le PLU, précaution qui prouve son utilité aujourd’hui avec l’aménagement en cours d’un cheminement piétonnier et d’une aire de stationnement.

Enfin, je tiens à signaler le remarquable travail autour de la bibliothèque qui va intégrer le réseau des bibliothèques de la CAPSO. L’informatisation est en marche depuis la mi-novembre. Merci aux bénévoles.

J’en profite pour souhaiter un prompt rétablissement à Marie-Françoise, absente aujourd’hui.

 

Daniel Nourry : adjoint aux affaires sociales.

Daniel intervient auprès des personnes en difficulté et auprès des personnes âgées. Vous comprendrez que je ne m’étale pas sur le sujet.

Il est aussi l’instigateur de l’opération « village fleuri ». Nous avons décroché cette année un bouquet d’or avec les encouragements du jury. Merci à M. MAHIEU et à sa classe qui se sont beaucoup investis. L’an prochain, nous essaierons de développer le fleurissement dans les hameaux en faisant appel à des bénévoles comme nous le faisons déjà à Warnes et Camberny.

Il organise également le concours des « maisons fleuries », dont vous avez vu des photos tout à l’heure.

Il est aussi à la base de l’opération « Participation citoyenne » montée avec l’aide de la gendarmerie. Nos référents, outre Daniel, sont Philippe Bernard, Gilles Savary et Frédéric Pruvost. Une cinquième personne viendra bientôt les rejoindre.


Grégory Houte, adjoint aux travaux « bâtiments et voirie ».

Le limiteur de son à la salle des fêtes est attendu ces jours-ci. Il a fallu pour l’installer modifier en partie l’équipement électrique de la salle des fêtes.

La signalétique est régulièrement renouvelée. Quelque chose me dit que 2019 verra fleurir de nouveaux panneaux et une opération « limitation de vitesse » sera lancée. La sécurité routière sera notre priorité en 2019. Les riverains de la départementale 197 (rue de Mametz et rue de Cohem) doivent savoir que je serai intraitable sur le sujet. La gendarmerie a été saisie. Elle a carte blanche pour intervenir. Est-il utile que je rappelle que je n’interviens jamais pour tenter de faire sauter un PV ? J’attends d’ailleurs un rendez-vous avec le Département pour finaliser le projet d’aménagement.

La réfection des réseaux d’eau rue de Camberny sera conduite par la CAPSO.

Enfin, la défense-incendie sera complétée à Camberny et à Warnes.

Comme le dit souvent Grégory, et André me le disait fréquemment, dans un village de notre taille, les travaux sont divers et variés, ça va de la taille de haie, du changement d’ampoule ou de néon, du rebouchage des nids de poule à la tonte des pelouses ou au balayage des caniveaux, n’est-ce pas Bernadette !

J’en profite pour remercier le personnel technique pour le travail effectué à longueur d’année. Le conseil municipal a d’ailleurs décidé de payer les heures supplémentaires effectuées occasionnellement lorsqu’elles seront demandées par l’employeur. Le RIFSEEP – (le nouveau régime indemnitaire, RIFSEEP = régime indemnitaire tenant compte des fonctions, de l’expertise et de l’engagement professionnel) – sera aussi mis en place cette année et sera applicable à tous les titulaires.

Certains travaux sont visibles (aménagement piétonnier rue de Mametz, curage des fossés, travaux rue de Camberny), d’autres sont réalisés dans l’ombre (petits travaux d’électricité ou de plomberie dans les locaux communaux, entretien des espaces verts).

Jacques vous l’a dit : beaucoup de fossés ont été curés cette année.

Du fait du changement d’intercommunalité, nous avons récupéré des compétences que nous n’exercions pas (éclairage public, entretien des terrains de foot).

Faut-il rappeler que nous comptons 25 kilomètres de voies communales et 15 kilomètres de voies départementales ? Nous ferons l’effort sur les travaux de voirie en 2019.

Parmi les bâtiments communaux, nous avons aussi l’église où  une réfection de l’éclairage a été conduite. Une nouvelle antenne SFR arrive. A terme, 4 opérateurs de téléphonie mobile seront présents sur le territoire.

En 2019, nous avons monté des dossiers de subvention pour obtenir le remplacement de fenêtres à l’école et le remplacement de parquets dans les salles de danse.

 

Merci à l’abbé Denis pour la mise à disposition de l’église pour le concert de Noël de l’Harmonie.

Nous avons aussi adhéré à l’association EGLISES OUVERTES, ce qui fera un peu de publicité à notre église que nous mettons déjà en valeur à l’occasion des Journées du Patrimoine avec l’aide du Comité d’Histoire.

La chapelle May a été restaurée avec l’aide de la CAPSO qui a financé l’opération à 50 %. Les travaux ont été conduits par l’APRT. (association promotion et reconnaissance par le travail). L’inauguration a eu lieu le 15 août avec la participation de la chorale, de l’Harmonie et de la famille May.

Je voudrais vous dire deux mots au sujet de ceux qui ont fait parler d’eux : Tom Anon qui s’est distingué à l’Olympiade des Métiers, Mathilde Mortier qui s’est qualifiée pour les championnats du monde dans la catégorie peinture-décoration, Julie Boutin, plus belle femme tatouée des Hauts de France et Loane CASIER, vice-championne de France sur 100 m quatre nages. Enfin, je ne saurai passer sous silence la famille PERMAL qui accumule les titres au niveau du club de karaté.

 

III – La CAPSO.

2017 a été l’année de la mise en place de la CAPSO. 2018 celle de la confirmation.

Certes la CAPSO n’assure pas l’entretien des terrains de sport ni le coût de l’investissement de l’éclairage public. Mais une compensation financière nous  est versée. A côté de cela, elle prend en charge l’eau, l’assainissement, l’urbanisme. En urbanisme, les certificats d’urbanisme, les déclarations préalables, les permis de construire sont instruits par la CAPSO mais la décision finale appartient toujours au maire. Dans le cadre du PLU bien sûr. On peut voir les premières réalisations : la boîte à lire devant la mairie, la borne de recharge sur le parking des anciens combattants. Nous sommes également impactés par le changement de jour de ramassage des ordures ménagères. Tout le village est désormais ramassé le même jour. Enfin, la collecte des encombrants démarre le mois prochain.

Financièrement, nous bénéficions d’une subvention à 50 % pour la réfection de la chapelle May, je vous l’ai déjà dit,  du fonds de concours dédié aux communes rurales (limité à 100.000 euros sur 3 ans) : nous en avons bénéficié pour la réfection des toits-terrasses,  nous en bénéficierons pour le changement des parquets dans les salles de danse et pour le changement de certaines fenêtres à l’école), nous bénéficions également de la prise en charge de la cotisation au service d’incendie, du très haut débit, d’une participation de 50 % pour les achats de livres, d’une participation aux transports des élèves vers la piscine, de la prise en charge totale des entrées à la piscine, du ramassage des animaux errants, de la prise en charge de la moitié du coût du ramassage scolaire, etc ….

La CAPSO, c’est plusieurs réunions par semaine : bureau, conseil communautaire, commissions, groupes de travail.

 

 

IV – Et l’avenir dans tout ça.

 

Il sera ce que nous le ferons.

D’après l’INSEE, nous approchons les 2.000 habitants, lentement mais sûrement. 1.975 officiellement. Le recensement qui débute le 17 janvier nous dira le nombre exact. A Roquetoire, sous la conduite de Mme TRUPIN vous aurez la visite de Laura PAVY, de Rachel   GOULETTE ou de Estelle TRUPIN.

Sans compter les nouveaux arrivants, nous dénombrons 19  naissances en 2018. Ce qu’on appelle le solde naturel est donc largement positif. On doit y ajouter le solde migratoire (constructions nouvelles, locations nouvelles). Difficile à chiffrer. Je sais seulement que j’ai signé cette année 23 permis de construire. (Certes, il n’y a pas que des maisons, mais quand même).

Pour dégager plus de capacité d’autofinancement, nous ne faisons toujours pas de feu d’artifice le 14 juillet. Nous ne dépensons pas davantage pour les illuminations de Noël. Nous limitons l’éclairage public. Nous autofinançons nos investissements. En outre, la neutralisation proposée par la CAPSO nous a permis  de sécuriser nos rentrées fiscales sans augmenter la facture des contribuables.

Les ordures ménagères sont ramassées et triées grâce à l’intercommunalité au moindre coût. La réorganisation du service a permis à la CAPSO d’économiser plus de 200.000 euros sur le territoire de l’ex-CCPA. Ça valait le coup de changer le jour de ramassage. Désormais, le ramassage du verre aura lieu par apport volontaire.

Depuis le 1er janvier 2017, l’eau est devenue  une compétence intercommunale. Je crois savoir que les canalisations de la rue de Camberny doivent être rénovées en 2019 car c’est un des réseaux les plus vétustes d’après la CAPSO.

L’assainissement est également devenu une compétence intercommunale. Mais nous sommes restés à Noréade  (comme d’autres communes) qui, je vous le rappelle, avait déjà établi un plan de  zonage. Je vous confirme  que la station d’épuration sera construite en 2020, c’est-à-dire l’an prochain, sur un terrain communal.  La construction du réseau devrait suivre. C’est l’explication du peu d’empressement que j’ai mis à créer un budget annexe « assainissement » parce que je ne voulais pas que le contribuable finance un service dont tout le monde n’aurait pu bénéficier. La réalisation du réseau qui devrait suivre  nous permettra enfin d’élaborer un plan pluriannuel d’investissement d’entretien de la voirie, chose en faveur de laquelle je milite depuis des années. Dois-je vous avouer que j’aimerais bien mener à bien ce projet ? Je ferai tout pour qu’il voie le jour.

Enfin, 2018 a vu le début des travaux d’installation du Très Haut Débit à Roquetoire. Le syndicat numérique 59-62 a décidé que les derniers seront les premiers. Les secteurs les plus mal desservis de Roquetoire ont été traités les premiers. Une réunion publique a été organisée à Roquetoire le 5 décembre. La deuxième tranche doit intervenir cette année. Avec les conséquences que l’on sait pour l’école, pour nos enfants, pour nos entreprises, pour notre vie quotidienne. Chose promise, chose due.

 

 V – LE MONDE TEL QU’IL VA.

        

       Le mouvement des « gilets jaunes » nous interpelle.

         Les faits sont là : l’exode s’est renversé. C’est maintenant d’un exode urbain qu’il faut parler.

         Il n’est pas normal que les sacrifices  reposent toujours sur les mêmes. Il n’est pas normal non plus que certains, battus dans les urnes, tentent de profiter du mouvement pour se refaire une santé.

         Certains irresponsables se sentent pousser des ailes, croyant leur heure venue.

         J’ai alerté en son temps qui de droit. Je dois avouer que je n’ai pas été entendu.

         Néanmoins, je ne baisse pas les bras. Je ne suis pas le seul à élever la voix. Beaucoup se rendent compte que le monde rural (ou péri-urbain) va mal. Les seules solutions qui nous ont été proposées jusqu’à présent consistent à renforcer la métropolisation ou à favoriser les centres-villes.

         Il semble enfin qu’une prise de conscience se fasse jour.

         Les campagnes sont devenues le royaume de la voiture individuelle. Un rural consacre 6,6 % de son budget au carburant. Comment sortir de ce tout-voiture qui a nourri l’étalement urbain ?

         Beaucoup de services publics disparaissent. Des commerces ferment. Notre monde rural disparaît progressivement. Je ne crois pas à la fatalité. Des solutions existent. Une agence postale a ouvert à Roquetoire. Demain l’équipement informatique suivra, j’y travaille. Il s’agira de vaincre la fracture numérique et de répondre à la demande des contribuables face à la dématérialisation des déclarations de revenus.  

         La solution ce n’est pas de toujours fermer les services de proximité. La solution ce n’est pas de toujours transférer la charge financière d’un service aux collectivités. La solution c’est d’ouvrir des services de proximité au besoin itinérants, financés par l’Etat.

 

 

 

La périurbanisation du monde rural.

 

         La croissance démographique est devenue le fait des campagnes. Voyez notre commune : 1.029 habitants en 1800, 1.149 en 1900, 979 en 1946, 1.975 aujourd’hui. Une augmentation de près de 100 % en un demi-siècle, un quasi-doublement.

         Près du quart des français habitent une commune de moins de 2.000 habitants. Nombreux sont les jeunes ménages qui s’installent à la campagne.

         Neuf communes sur dix comptent moins de 2.000 habitants. Pour l’heure, nous en faisons encore partie. Mais notre destin, c’est de devenir une commune de plus de 2.000 habitants, dussions-nous perdre notre droit au FARDA.

         Il suffit de consulter le revenu par habitant des communes de la CAPSO. A Roquetoire, il est de 20.181 € par habitant, 15.441 € à Saint-Omer, 17.103 € à Arques, 18.127 € à Aire-sur-la-Lys, 18.643 € à Racquinghem, 20.794 € à Heuringhem.

         A titre de comparaison, pendant que notre population doublait, la ville de Lens perdait un quart de sa population, même chose pour Saint-Omer alors qu’ Heuringhem est passé de 544 à 1.329 entre les recensements de 1962 et 2016 et Racquinghem de 919 à 2.296. Ce qui illustre bien ce que je vous disais.

 

         Certaines villes connaissent une évolution différente : les plus grandes. Ce sont les métropoles, c’est-à-dire une ville qui rayonne sur un vaste territoire. Ces villes se distinguent par la présence de ménages à hauts revenus, des cadres dirigeants, des professions libérales, des « créatifs ». Et ces villes connaissent une forte croissance.

         Le monde des villes et le monde des campagnes se recouvrent parfois. Le monde périurbain ressemble furieusement au monde rural. D’ailleurs, en Grande-Bretagne, tant qu’une commune n’atteint pas 10.000 habitants, on considère que c’est la campagne.

         Les communes périurbaines recouvrent environ 40 % du territoire et près de 25 % de la population.

         Le problème, c’est que les communes rurales croient se revitaliser. En fait, elles deviennent urbaines.

         Il serait temps que les dotations de l’Etat soient identiques pour un habitant d’une commune rurale et pour un habitant d’une commune urbaine. Actuellement, la différence est du simple au double.

 

***

Je voudrais avoir une pensée pour ceux qui souffrent, pour ceux qui sont différents et à qui on le fait trop comprendre, pour ceux qui ont perdu un être cher …


J’aurai spécialement une pensée pour ceux qui nous ont quittés en 2018.

 

J’ai déjà remercié beaucoup de monde. Je voudrais aussi remercier pour tout ce qu’ils font à longueur d’année :

         Les gens qui participent aux Voisinades ;

         Les animateurs du Centre de Loisirs ;

         M. Robert DARQUE  qui assure le gardiennage de l’église et du citystade.

 

Je voudrais encourager celles et ceux qui ont le courage de gérer des associations ou l’audace de lancer de nouvelles associations, celles et ceux qui créent leur entreprise.

 

On nous annonce la disparition de la taxe d’habitation pour 2020. J’espère qu’elle pourra être compensée. Sinon, c’en sera fini de l’existence de nos communes. Le rôle du maire est devenu hypercompliqué. Si c’est pour le priver de tout moyen, on peut s’interroger sur son avenir… Mais quelque chose me dit qu’on va avoir besoin d’eux …


Sans vous tous, Roquetoire ne serait pas Roquetoire. Alors, merci de m’aider à faire de Roquetoire un village qui bouge.

 

A vous tous, amis, élus, responsables d’associations, employés communaux,   citoyens,  je  souhaite une excellente année 2019.

 

            J’ai une dernière chose à vous dire : Si les rois mages voulaient venir en Europe, ils seraient bloqués à la frontière …

Je ne dirai rien de plus sur le sujet … mais je n’en pense pas moins …

 

 

 

 

Commémoration du 11 novembre

Une foule innombrable s’est associée à la commémoration du centenaire du 11 novembre 1918. Les enfants ont chanté la Marseillaise et ont participé au lâcher de ballons. 

Le Comité d’Histoire de Roquetoire a organisé le salon de l’Histoire locale et de la Généalogie. 

Pour l’occasion, Margot JOLY a reçu de son grand-père et président des Anciens Combattants, Gaston Pavy, la médaille de Porte Drapeau.

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 les photos ici  :     Commémoration du 11 novembre

 

Le discours  du Président de la République puis le discours du Maire :

 

 

Message du Président de la République à l’occasion du centenaire de l’Armistice de 1918 

Un siècle.

Un siècle que l’Armistice du 11 novembre 1918 est venu mettre un terme aux combats fratricides de la Première Guerre mondiale.

A cet affrontement interminable nation contre nation, peuple contre peuple. Avec ses tranchées pleines de boue, de sang et de larmes. Ses orages de feu et d’acier qui grondaient par tous

 les temps et déchiraient les ciels les plus calmes. Ses champs de bataille éventrés et la mort, omniprésente.

Le 11 novembre 1918, un grand soupir de soulagement traverse la France. Depuis Compiègne où l’Armistice a été signé à l’aube, il se propage jusqu’aux champs de bataille.

Enfin, après quatre interminables années de bruit et de fureur, de nuit et de terreur, les armes se taisent sur le front occidental.

Enfin, le vacarme funeste des canons laisse place à la clameur allègre qui s’élève de volées de cloches en sonneries de clairons, d’esplanades de grandes villes en places de villages.

Partout, on célèbre alors avec fierté la victoire de la France et de ses alliés. Nos poilus ne se sont pas battus pour rien ; ils ne sont pas morts en vain : la patrie est sauvée, la paix, enfin, va

 revenir !

Mais partout, aussi, on constate le gâchis et on éprouve d’autant plus le deuil : là, un fils pleure son père ; ici, un père pleure son fils ; là, comme ailleurs, une veuve pleure son mari. Et

 partout on voit défiler des cortèges de mutilés et de gueules cassées. 

Françaises, Français, dans chacune de nos villes et dans chacun de nos villages, Françaises et Français de toutes générations et de tous horizons, nous voilà rassemblés en ce 11

novembre.

Pour commémorer la Victoire. Mais aussi pour célébrer la Paix. Nous sommes réunis dans nos communes, devant nos monuments aux morts, pour rendre hommage et dire notre

reconnaissance à tous ceux qui nous ont défendu hier mais aussi à ceux qui nous défendent aujourd’hui, jusqu’au sacrifice de leur vie.

Nous nous souvenons de nos poilus, morts pour la France. De nos civils, dont beaucoup ont aussi perdu la vie. De nos soldats marqués à jamais dans leur chair et dans leur esprit. De nos

villages détruits, de nos villes dévastées. Nous nous souvenons aussi de la souffrance et de l’honneur de tous ceux qui ont quitté leur terre et sont venus d’Afrique, du Pacifique et 

d’Amérique sur ce sol de France qu’ils n’avaient jamais vu et qu’ils ont pourtant vaillamment défendu. Nous nous souvenons de la souffrance et de l’honneur des dix millions de combattants

 de tous les pays qui ont été envoyés dans ces combats terribles. Françaises, Français, nous sommes aussi unis en ce jour dans la conscience de notre histoire et dans le refus de sa

 répétition. Car le siècle qui nous sépare des terribles sacrifices des femmes et des hommes de 14-18 nous a appris la grande précarité de la Paix.

Nous savons avec quelle force, les nationalismes, les totalitarismes, peuvent emporter les démocraties et mettre en péril l’idée même de civilisation.

Nous savons avec quelle célérité l’ordre multilatéral peut soudain s’écrouler.

Nous savons que l’Europe unie, forgée autour de la réconciliation de la France et de l’Allemagne, est un bien plus fragile que jamais.

Vigilance ! Tel est le sentiment que doit nous inspirer le souvenir de l’effroyable hécatombe de la Grande Guerre.

Ainsi serons-nous dignes de la mémoire de celles et ceux qui, il y a un siècle, sont tombés.

Ainsi serons-nous dignes du sacrifice de celles et ceux qui, aujourd’hui, font que nous nous tenons là, unis, en peuple libre.

Vive l’Europe en paix !

Vive la République !

Et vive la France !

  

Le discours du Maire

Mesdames, Messieurs,
 
Une pensée pour les anciens combattants disparus récemment.
 

La région Nord-Pas-de-Calais-Picardie a été très marquée par la 1ère Guerre Mondiale, ce qui explique l’appel du préfet, du président de l’association des maires et du président du conseil départemental à pavoiser les maisons du Pas-de-Calais. Je remercie ceux qui l’ont fait.
Nous avons souhaité nous intéresser à l’histoire locale, ce qui explique la création du Comité d’Histoire de Roquetoire qui aujourd’hui vous propose une exposition consacrée à l’histoire locale. Je remercie d’ailleurs les membres du Comité d’Histoire pour leur engagement et leur travail. Je remercie également les intervenants qui nous gratifieront d’une conférence sur un thème voisin de leurs recherches.
Il devient difficile d’intéresser les gens à un conflit qui a eu lieu il y a 100 ans.
Le 11 novembre est un jour férié que beaucoup consacrent aux courses au supermarché ou à la dernière tonte avant l’hiver. Cette année c’est un peu particulier dans la mesure où ça tombe un dimanche. Loin de moi l’idée de rendre obligatoire le devoir de mémoire. Mais Dieu sait qu’il est important d’intéresser les jeunes générations à l’histoire des deux conflits mondiaux qui ont marqué le XXème siècle, ne serait-ce que parce que pour nous c’est le meilleur moyen de ne pas être condamnés à les revivre. Surtout quand on sait ce qui a suivi la paix de 1918.
Nous vivons à l’heure d’internet certes et quand je vois certains sites faire l’apologie de Mussolini, de Hitler, faire l’apologie de l’antisémitisme, quand on sait l’influence que cela peut avoir sur certains esprits faibles, … 
J’appartiens à cette génération  qui a échappé à la guerre. Pour les gens de mon âge, c’est assez simple. Les grand’pères avaient fait la 1ère Guerre Mondiale ; les parents avaient connu la 2ème Guerre Mondiale. Nous avons échappé à la guerre d’Algérie parce que nous étions trop jeunes pour la faire. Les rescapés de la guerre d’Algérie étaient nos aînés et leurs récits ont façonné notre manière de pensée. 
Et pourtant qu’elle nous a marqués cette 1ère Guerre Mondiale. A travers les récits des grand-pères. A travers l’implication d’un instituteur féru d’histoire. A travers l’œuvre de certains romanciers : Erik-Maria Remarque, Barbusse, Genevoix, Pierre Lemaître, etc. … A travers certaines émissions de TV, à travers l’œuvre de certains historiens, comme Pierre Miquel ou Yves Le Maner.
Le 11 novembre 2018, aujourd’hui, s’ouvre le Forum de Paris sur la Paix, ouvert par la chancelière allemande, qui devrait devenir un rassemblement annuel.
Pour l’Allemagne, le 11 novembre 1918  représente plus qu’une simple défaite militaire, c’est la fin d’un monde, celui de l’empire  de Guillaume II qui incarnait une forme de stabilité heureuse, surtout comparé à la suite.
C’est pourquoi en Allemagne tout le monde a voulu l’oublier.
Contrairement à la France qui fait dès 1922 du 11 novembre le jour de la commémoration de la victoire et de la paix, l’Allemagne ignore totalement cette date dans son calendrier mémoriel. Il faut dire qu’en Allemagne, la défaite militaire s’accompagne d’un chaos politique  avec notamment l’abdication de Guillaume II le 9 novembre 1918. La République est proclamée mais est tout de suite contestée par la droite monarchiste et l’extrême gauche révolutionnaire. Pendant longtemps, on continuera à dire que la République est née d’un coup de poignard dans le dos.
Je voudrais me limiter aujourd’hui à l’année 1918, centenaire oblige. Les états-majors avaient été formés à la guerre de mouvement. Ils n’acceptaient pas la guerre de siège qui leur était imposée.
L’entêtement mortifère des généraux.
Au fil des lectures que l’on peut faire, à longueur de témoignages de poilus, ce qui ressort, c’est l’entêtement, l’obstination à répéter des tentatives d’offensives qui s’achèvent par des échecs complets au prix de la vie de centaines de milliers d’hommes, de leur propre camp aussi. C’est Haig qui oriente la stratégie de l’armée britannique pendant presque toute la guerre, c’est Falkenhayn qui entraîne l’armée allemande dans l’aventure sanglante de Verdun. Cette remarque s’applique aussi à Joffre et Foch.
Ce qui est caractéristique du conflit, c’est l’autonomie de décision acquise par tous les commandants en chef vis-à-vis du pouvoir politique pendant cette guerre. C’est surtout vrai en Allemagne où Hindenburg instaure une véritable dictature militaire habillée en civil. Mais c’est aussi le cas en Grande-Bretagne où Haig bénéficie d’une bienveillance coupable des dirigeants. C’est aussi le cas pour la France républicaine où Joffre peut enchaîner les offensives sans éveiller les doutes du gouvernement d’Union Sacrée.
Il faudra attendre la personnalité de Clémenceau pour voir un chef de gouvernement faire contrepoids à la toute-puissance militaire et se soucier davantage de la vie des citoyens.
Le remplacement des hommes par le matériel.
Les années 1915, 1916 et 1917 virent de formidables batailles, d’énormes pertes et … des résultats nuls. Partout le front resta fixe. Les nouveautés techniques rendirent impossible la percée : l’aviation de reconnaissance limitait l’effet de surprise, l’artillerie rendait impraticable le terrain conquis, la motorisation facilitait l’arrivée des renforts.
Pétain comprit très vite que la guerre serait fondée sur l’usure. Et pour gagner une guerre d’usure, il faut disposer de moyens humains et matériels considérables. Pour sortir de l’impasse stratégique et gagner la guerre, il faut user l’ennemi avant de l’être soi-même.
Les officiers supérieurs ont fini par admettre qu’on ne pouvait lutter avec des hommes contre des machines. La fin de la guerre voit une augmentation des moyens matériels (mitrailleuses, canons, avions, chars). Et une diminution des effectifs de l’infanterie.
Les allemands ont longtemps gardé une supériorité technique. Notamment en matière de cadences de tir. D’importants progrès techniques ont été réalisés au cours de la deuxième moitié du conflit : la mise au point de barrages roulants, le guidage des tirs par avion, la production d’obus qui explosent dès qu’ils touchent le sol. La cavalerie a subi de cuisants échecs, en particulier du côté britannique. Ses hommes doivent être mis à pied pour combattre dans les tranchées. La motorisation se développe avec les chars, les automitrailleuses et les camions.
Winston Churchill constata que les pertes alliées étaient supérieures aux pertes allemandes  sur le front ouest. C’était normal car dans une guerre de position le défenseur possède l’avantage car il profite de l’enfouissement et du béton. Les allemands ont développé de remarquables tactiques défensives. Côté alliés, les troupes s’adaptent et les pertes diminuent.
Le matin gris du onze novembre.
Le onze novembre 1918, les combats continuent. Pourtant les généraux savent que l’armistice sera bientôt signé. Mais les ordres continuent de partir, et les hommes de mourir. Dans les Ardennes, sur les bords de la Meuse, 92 soldats vont encore mourir. Parmi eux, Trébuchon, agent de liaison de 25 ans, frappé d’une balle dix minutes avant la fin des combats.
Quand le clairon sonne, les hommes ne veulent pas y croire. Le canon s’est tu.
Le lendemain, les officiers lisent le message de Foch, apprenant aux hommes qu’ils ont gagné «  la plus grande bataille de l’Histoire et sauvé la cause la plus sacrée, la Liberté du Monde ».
Un immense soulagement gagne les plus anciens, qui songent à leurs morts. Les plus jeunes également, eux qui ont payé un lourd tribut au printemps 1918.
Le résultat au 11 novembre 1918 est accablant : 8.500.000 morts pour 65 millions d’hommes mobilisés. Des millions d’hommes jeunes rentrent chez eux diminués : un million d’invalides pour la France seule, des gazés, des gueules cassées.
La mort industrielle avait frappé.
A l’arrière, la joie éclatait. A Reims, à Arras, à Lille, à Dunkerque, villes martyres, les habitants sortent des caves pour fêter la victoire.
A Paris, Clémenceau reçoit l’hommage des députés. A 11 heures, 1.200 coups de canon sont tirés, ébranlant   les murs de Paris. Toutes les cloches des églises de France sonnent à la volée comme ici tout à l’heure.
Même en Allemagne le retour des troupes était salué par la population. Dans les villes alliées, à Londres, à New York, à Rome, la foule portait les soldats en triomphe.
En France, les villes d’Alsace-Lorraine fêtaient leur retour à la France. La vraie victoire des poilus était là. Tout de même, 1 million 300.000 morts pour ça ! 
D’après les calculs de Foch, l’armistice permettait d’économiser la vie de 60.000 hommes que cela nous aurait coûté d’atteindre le Rhin. C’était comme ça : chaque bataille donnait lieu à ce décompte macabre, chaque décision se traduisait en nombre de pertes. 
En résumé, la France figurait parmi les vainqueurs de ce conflit. Mais à quel prix ? Certains diront qu’elle a gagné la guerre et perdu la paix. Les Etats-Unis émergent, devenant la 1ère puissance économique du monde, la Russie devient l’URSS et fait trembler l’Europe centrale. Wilson, le président américain, verra le Sénat refuser le traité de Versailles. Lénine échouera à étendre la révolution universelle hors de Russie. Après la paix manquée de Versailles, la route sera ouverte pour un nouveau conflit entre les nations, conduisant à la spirale infernale de 1940-1945.
Et maintenant vous allez assister à ce qui pour moi est le symbole même de ce pour quoi un jour comme aujourd’hui est important : la remise de médaille à notre porte-drapeau, Margot. C’est important parce que cela illustre le passage de témoin d’une génération à l’autre. Le devoir de mémoire, les élèves de l’école nous l’ont rappelé tout à l’heure. Mais je crois que le fait d’honorer notre nouveau porte-drapeau est au moins aussi important. Il est primordial que les jeunes générations d’aujourd’hui se souviennent et nous rappellent que nos ancêtres n’ont pas sacrifié leur vie ou quatre belles années de leur vie, pour rien.


Vive la République !


Vive la France !

 

Repas des aînés

Le traditionnel repas des « aînés » du 22 octobre a rassemblé environ 140 convives. Les membres du Conseil Municipal, du CCAS et du Comité des fêtes ont assuré le service. Christian Steenkeste a fait chanter et danser les invités.

 

Les photos ici

 

Les doyens : Paulette FOLLET et Marcel BERTIN

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Le couple le plus âgé : Jeanine et Marcel BERTIN

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 Les invités de plus de 80 ans

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Les membres du Conseil Municipal, du CCAS et du Comité des fêtes

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Ducasse d’octobre Médailles

Les photos ici
 

MÉDAILLE D’HONNEUR DU TRAVAIL ARGENT : (20 ANS)

M. Olivier CORDONNIER, Technicien Méthodes chez  Thyssenkrupp Electrical Steel Ugo à Isbergues


MÉDAILLE D’HONNEUR DU TRAVAIL VERMEIL (30 ANS)  

Ludovic CARPENTIER, Technicien chez Reydel Automotive France à Harnes

M. Hervé CORROYETTE, Surveillant Trempe chez Arc International France à Arques

M. Bruno FOUBE, Responsable Centre d’Appel chez Toupargel à Civrieux-D’Azergues


MÉDAILLE D’HONNEUR DU TRAVAIL VERMEIL ET OR (35 ANS) 

Mme Marie-Odile BERTIN, Comptable aux Voyages Inglard à Aire-sur-la-Lys


MÉDAILLE D’HONNEUR DU TRAVAIL OR : (35 ANS)

M. Désiré HANQUEZ, Conducteur Engin chez Arc International France à Arques

M. Jean-Marie HIDOUX, Conducteur Process Décor chez Arc International France à Arques

M. Guy LEROY, Leader Changement  de Fabrication chez Alphaglass à Arques

Mme Monique MEUNIER, Technicien Support ADV chez Arc International France à Arques

M. Vincent TRUPIN, Agent Technique chez Arc International France à Arques


MÉDAILLE D’HONNEUR DU TRAVAIL GRAND OR : (40 ANS)

M. Philippe HENNERON, Opérateur Tri Conditionnement chez Arc International France à Arques

M. Joël JOETS, Conducteur Cartonnage chez Arc Packaging à Arques

M. Thierry LOUVET, Responsable Appros chez Arc International à Arques

M. Jean-Michel MOS, Moniteur Process chez Arc International France à Arques




MÉDAILLE DE LA MUSIQUE POUR 50 ANS DE PRÉSENCE

M. Denis GOUGET


 

 

Dis-moi 10 mots

« DIS MOI 10 MOTS sur tous les tons »    jeudi 21 juin 2018

 

Mes collègues bénévoles et moi-même sommes très heureux de vous accueillir dans notre charmante bibliothèque. Nous sommes toujours ravis quand un événement s’y déroule, surtout quand cet événement fête la culture en milieu rural.

Merci à vous tous d’être là aussi nombreux: enfants, parents, enseignants, représentants de la municipalité, amis de la lecture et de la langue française….

Voilà 5  ans déjà que la bibliothèque de Roquetoire, avec le soutien de la municipalité, participe à l’opération « dis- moi dix mots ». Cette opération  organisée chaque année par le ministère de la culture invite chacun à s’exprimer sous une forme littéraire ou artistique (en laissant libre cours total à la créativité) autour de 10 mots choisis par les différents partenaires francophones.

L’édition  2018 se nomme « dis-moi 10 mots sur tous les tons » et les 10 mots choisis sont : bagou, accent, susurrer, griot, jactance, Ohé, placoter, truculent, voix, volubile. Le thème choisi invite chacun à s’interroger sur les multiples usages de la parole  et du langage : parler, c’est mobiliser sa voix, mettre l’accent, le ton, c’est exprimer des sentiments, des émotions, c’est donner son avis,  argumenter, partager ses idées, débattre c’est mettre son corps en jeu et en scène comme au théâtre, c’est transmettre par la voie de l’oral et de l’écrit des histoires, des  contes, des légendes…, c’est transmettre par l’image, le dessin, la BD,  la photo, c’est parfois aussi parler pour ne rien dire…

2 enseignants du groupe scolaire Martin Luther King, Monsieur Mahieu et ses élèves de CM1, Monsieur Fourcade et ses élèves de CE2 ont bien voulu se lancer et exercer leurs talents:

– M. Mahieu invitant ses élèves à réaliser des photos en noir et blanc illustrant les mots «susurrer, jactance, placoter», and making composer of  véritables œuvres d’art sur le thème de «l’accent». Il en est résulté un superbe travail technique et artistique pour enfants.

– Monsieur Fourcade a quant à lui proposé à ses élèves de  composer une BD sur le thème du « bagou » : comprendre ce terme, trouver une trame, choisir des personnages, réaliser les illustrations, là aussi la créativité, l’imagination, l’apprentissage des techniques propres à la BD ont abouti à une très belle composition artistique originale.

Chapeau aux enfants, chapeau à leurs maîtres et ….à l’année prochaine, pour un nouveau « dis-moi 10 mots ».

Marie Françoise Wawrzyniak, adjointe aux affaires scolaires et responsable bibliothèque

 

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Cinéma de plein air

 Vendredi 31 août à 21h15 à la salle des sports de Roquetoire, venez nombreux à la séance gratuite : 

RAID DINGUE  avec Dany Boon

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en partenariat avec la CAPSO